La vie d’ici et d’ailleurs
Là, il y a des champs immenses. Au printemps, tout est vert, et au automne, tout est doré.
Là, le ciel est toujours bleu, il y a souvent du soleil, et de la pluie aussi. J’aime la pluie, c’est poétique. En hivers, il neige parfois, les champs sont tous blancs. Je me tiens debout sur la terrasse au deuxième étage de la maison ancienne de mes grands-parents. Une vue magnifique!
Là, le village est toujours tranquille. Les gens vivent en ignorant le temps, au rythme du soleil. En morte-saison, on n’a pas beaucoup de travail, alors on se reunie, se bavarde...
Mais je n’étais pas satisfaite de ma vie. « Tout est monotone » ai-je pensé. J’aspirais aux grandes villes. Des tentations m’attiraient.
L’année dernière, le 26 août 2007, j’ai pris pied sur la terre de la ville de pékin. C’est vraiment une grande ville, seize mille huit cents huit kilomètres carrés, presque quatorze millions d’habitants. Des autoroutes, des voitures, de grands magasins, des bars... J’ai rencontré des amis, j’ai connu beucoup de choses. Mais je me demande toujours : « Est-ce que je suis heureuse ? » Non. Le ciel n’est plus bleu, l’air n’est jamais frais, les bâtiments resemblent aux grands réfrigérateurs. En plus, du bruit, même dans la nuit.
Récemment, j’ai vu une phrase : « La vie est éternellement d’ailleurs, l’amoureux est toujours au loins. » C’est vrai, l’homme n’est jamais satisfait de ce qu’il a déjà possédé. On est attiré de tant de choses. Un jour, quand on réalise notre rêve, on trouve peut-être tout à coup que ce n’est pas ce qu’on veut. La vie qu’on n’a pas expérimenté paraît plus intéressant jusqu’au moment où l’on découvre la vérité.
Alors, il faut chérir ce qu’on a possédé.